Gouvernance





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Organe d’administration : La Commission de surveillance

La Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin est administrée par une Commission de Surveillance. Les droits et obligations des membres de ces organes sont ceux prévus par l’Acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique, pour les organes d’administration et de gestion, sans préjudice des dispositions de la loi 2018-38 du 17 octobre 2018 portant création de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin.





La Commission de Surveillance a pour attributions de :


  • adopter le projet de budget annuel de la Caisse et veiller à son exécution ;
  • contrôler et veiller au bon fonctionnement des structures de la Caisse ;
  • proposer pour nomination en Conseil des ministres le Directeur général et le Directeur financier de la Caisse ;
  • émettre un avis sur la désignation des membres du Comité exécutif ainsi que des dirigeants sociaux des entités créées par la Caisse ou dans lesquelles elle a une participation ;
  • adopter le modèle prudentiel de la Caisse sur proposition du Directeur général ;
  • fixer les règles de délégation de pouvoirs relatifs aux décisions d’investissement ainsi que l’engagement des dépenses ;
  • examiner et approuver le contrat d’objectifs présentés par le Directeur général en début de mandat et d’en suivre l’exécution ;
  • examiner et arrêter les états financiers de chaque l’exercice ;
  • examiner et approuver les rapports annuels d’activités du Directeur général de la Caisse ;
  • adopter son règlement intérieur ;
  • examiner et approuver le rapport sur la gouvernance d’entreprise : contrôle interne, risques et Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) ;
  • examiner les évolutions de la masse salariale, y compris les rémunérations variables et les évolutions des effectifs ; à cette fin, la Commission de Surveillance arrête une évolution de la masse salariale et des effectifs en adéquation avec les performances de la Caisse en matière de rentabilité et de risque;
  • veiller au respect des normes prudentielles en matière de risque de contrepartie ;
  • vérifier, toutes les fois qu’elle le juge utile, et au moins une fois par mois, la situation des fonds encaissés et du portefeuille ainsi que la bonne tenue des écritures;
  • recevoir communication de tous les rapports d’audit et d’inspection;
  • procéder, le cas échéant, en cours d’année, à la révision des dotations du budget afférent à l’exercice en cours soit à la demande du Président de la Commission de Surveillance, soit à la demande du Directeur Général;
  • proposer au Président de la République, les réformes qu’elle estime utiles au développement des activités de la Caisse;
  • émettre des propositions et des recommandations permettant de restaurer ou de renforcer la situation financière de la Caisse et, dans les domaines concernés, d’améliorer les méthodes de gestion ou d’assurer l’adéquation de l’organisation aux activités ou aux objectifs de développement de la Caisse;
  • veiller à la mise en place et à la mise à jour d’un dispositif de diffusion de l’information, notamment pour les partenaires, les contreparties sur le marché et le public en général. Ce dispositif doit assurer la communication, en temps opportun, d’informations fiables, complètes, objectives, actualisées et pertinentes sur les aspects significatifs des activités de la Caisse;
  • se saisir de toute question de déontologie et situation de conflits d’intérêts concernant les membres de la Commission, le Directeur Général de la Caisse et les responsables de l’encadrement supérieur.

La Commission de Surveillance est composée des membres suivants :


  • le ministre chargé des Finances ou son représentant ;
  • un représentant de la Présidence de la République ;
  • le Président de la Commission des Finances et des Echanges de l’Assemblée nationale ou son représentant ;
  • le Président de la commission du plan, de l’équipement et de la production de l’Assemblée nationale ou son représentant ;
  • un représentant du ministre chargé du Développement ;
  • le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique ;
  • un (01) expert désigné par le conseil d’administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, en considération de sa compétence dans les domaines d’activités de la caisse des dépôts et consignations.

La commission de surveillance est organisée en deux Comités stratégiques obligatoires et deux Comités optionnels


Les Comités obligatoires

La Commission de Surveillance comprend :

  • un Comité permanent d’Audit et de Risque ;
  • un Comité d’Investissement.

Outre ces deux organes créés par la loi, il peut être créé :

Les Comités optionnels

  • un Comité de recrutement et de rémunération ;
  • un Comité stratégique consultatif.

La Commission de Surveillance présente un rapport sur le bilan de l’activité et la situation financière de la Caisse au Président de la République et au Président de l’Assemblée nationale au plus tard le 30 juin de l’année suivante.
La CDCB est soumise au contrôle externe de deux Commissaires aux Comptes titulaires, suppléés par deux Organes de contrôle de l’Etat : IGF, Cours des Comptes.